Version 2014 (0/39)
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Avant propos
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MAKE LOVE, NOT VICTIMS! est un projet en cours sur l'Internet avec deux sites.
D'une part "NON-PROCREATION DAY" suggère à chacun de diffuser l'idée d'une journée d'amour sans procréation les 1ers juin à vos élus locaux jusqu'aux plus grandes organisations internationales afin de soulever partout au même moment la question à la fois intime, primordiale et mondiale de la démographie.
La date provient d'une proposition de la "World Childfree Association Incorporated" le 1er juin 2001, mais a cessé son activité et personne n'a plus poursuivi cette excellente idée.
D'autre part cette suggestion est accompagnée d'un essai, intitulé "MAKE LOVE, NOT VICTIMS!" où je dénonce la procréation irresponsable (rédigé en français malgré son titre en anglais). Grâce à l'Internet, je peux offrir ces pages sans être gêné par la promotion religieuse de mon voisinage dont la compétition catholico/musulmane ferait de mes propos une cible commune à cribler de flèches assassines.
J'apprécie de ne pas être dérangé par mes voisins, mais vos avis sont d'autant bienvenus! Ecrivez moi par courriel : notre contact peut-être précieux. (Si un clic n'ouvre pas automatiquement votre courriel, copiez-collez l'adresse : stanonym@free.fr )
Le formulaire répété au bas de chaque page permet l'envoi d'un avis éventuellement anonyme : n'hésitez pas à éclairer une zone d'ombre.
Avant de quitter ces pages, n'oubliez pas les mots clefs pour nous retrouver :
"Make Love Not Victims!" ou "Non-procreation Day"
Conseil de lecture : La police et la taille de caractère est celle par défaut de votre ordinateur. Dimensionnez la fenêtre à votre choix et la mise en page s'y adaptera.
Stan
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FAITES L'AMOUR SANS VICTIMES ! |
$001 L'affligeante obsession avec laquelle sont contraints les citoyens contemporains à protéger dans des milliers d'années les éventuels survivants s'ajoute aux inconséquences de leur pensée, au point qu'on peut se demander s'il est sain de les reproduire. $022
On pouvait favoriser une société éternelle tant qu'on avait besoin de l'illusion du paradis pour supporter le quotidien, mais nous avons atteint une limite où l'on n'a plus de choix.
$023 De même qu'un acharnement thérapeutique bousille la fin de vie de ses victimes, on peut supposer que l'acharnement à la croissance conduit à la destruction de l'humanité. Les catastrophes seront mathématiquement d'autant plus graves que nous serons plus nombreux. Même peu probable aujourd'hui, l'éventualité apocalyptique prouve l'irresponsabilité des promoteurs de procréation. $024 S'il est certain que le monde est fini et que l'homme n'y représente qu'un rapide passage, il devrait être tout aussi certain qu'organiser sa fin serait sa meilleure utopie. $025
S'il est probable que la surpopulation aboutira à une catastrophe, la planification volontaire vers l'extinction de l'humanité en étudiant les effets de sa diminution est une politique qui peut adoucir cette disparition inéluctable.
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$11 Le dépassement de notre nature bestiale nous est inculqué depuis des millénaires, bien avant que les dieux n'aient été inventés et quand cette dernière illusion néfaste disparaîtra, nous souhaiterons plus que jamais participer au destin des humains au-delà de notre propre vie. $12 Dieu, la plus humiliante création des pervers contre les faibles a nourri les professionnels des religions en utilisant notre peur légitime de la mort. Les désastres de l'histoire qu'ont provoqué les manipulateurs des foules devraient suffire à nous forger notre culte intime : nous avons encore le droit d'inventer des dieux, mais plus celui de s'y soumettre ! $13 Puisqu'il est inscrit dans nos gênes de participer de manière responsable à la destinée de nos descendants, sa propre mort peut être consolée en sachant qu'on n'a pas laissé les traces destructrices de l'immense bêtise de nos ancêtres. Si chacun constatait qu'il est unique mais provisoire, créateur de son propre destin, peut-être pourrait-il porter la fierté de sa noble disparition tout au long de sa vie et justifier sa raison d'être. $14 Au point où les cérémonies collectives sont devenues mondiales, l'individu a perdu tout contact intime avec l'Univers ridiculisé à la taille d'un écran. Chacun doit inventer sa communion avec les astres et, au milieu de cette immensité, constater qu'il en est le centre, et que nul autre dieu ne peut prendre sa place. $15 Tout à l'inverse de la direction des masses suivant des troupeaux démocrates, notre société évoluera mieux si chaque individu se sait seul et unique, avec les religions de Dieu comme pire exemple de l'évolution des derniers siècles. |
$21
L'argent est un dieu barbare: la technologie domine les hommes qui ne peuvent ni s'en passer ni maîtriser l'appareil financier. Le cercle vicieux est devenu une spirale d'autant plus infernale qu'une grande partie des penseurs sont salariés.
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Puisque manquer d'argent fait mal dans les civilisations évoluées mais ne manque pas dans les tribus traditionnelles, chacun devrait savoir qu'il ne fait pas le bonheur et désillusionner ceux qui s'y accrochent comme si c'était la seule richesse.
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Un bon moyen d'alléger ses problèmes matériels est de surfer sur cette vague d'isolement de chacun en accentuant son indépendance ce qui est facile sans enfants.
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La multiplication d'êtres indépendants est seule capable d'obliger la société entière à une économie et une finance plus modeste pour dégonfler la bulle spéculative par simple réduction démographique.
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$31 Tous ensemble, les hommes ne peuvent aboutir qu'à l'explosion de la stupidité en donnant toujours le pouvoir au plus vulgaire. Le comble est provoqué par les naïfs qui croient à la justice pour se protéger des autres, ajoutant des couches de défenses individuelles dans la liste des délits contre l'Intérêt Général. $32 La répression et le malheur étant son unique résultat, lutter contre la force publique est tout ce qui reste à notre fierté. De même que nos ancêtres devaient s'illusionner avec le paradis pour supporter leur quotidien, nous devons promouvoir une utopie pour supporter la violence et trouver une énergie non plus contre des éléments naturels comme nos congénères animaux, mais contre notre humanité post-industrielle qui est devenue irrémédiablement destructrice. $33
Le premier éveil doit être une révolte contre des parents qui s'étaient engagés à garantir l'avenir au delà de leurs exploits sexuels.
$34 Les victimes conscientes de la procréation comme étant la pire responsable de l'absurde sont le meilleur contre-pouvoir de la pensée unique de la force publique qui nous entraîne de plus en plus vers le chaos. $35
La dynamique de cette juste révolte peut aboutir à une utopie bien plus satisfaisante pour l'esprit que la vie éternelle de nos pères fouettards et à une vénération de l'extinction volontaire de l'humanité, dont chacun serait prophète et serviteur à la fois en respectant la terre..
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$41 On peut caricaturer le sexe comme étant le principal organe de la pensée chez les mâles et de la procréation chez les femelles, mais pas limiter celui de l'Homme à celui des autres animaux. $42 On peut affirmer que s'il n'y a pas de procréation, l'amour s'élève au dessus d'un acte bestial et supposer que notre supériorité humaine réside justement à ne pas procréer tout en cultivant le plaisir. $43
Sachant que notre vie est unique, elle est trop précieuse pour gâcher le meilleur de nos instincts en provoquant des victimes à nos égarements avant d'y réfléchir. Oublier des siècles et des siècles de pensée pour élever notre esprit et tomber dans le piège vulgaire du sexe inattentif n'est plus excusable.
$44 L'apprentissage du plaisir sexuel, élevé avec la même intensité qu'un couple ordinaire consacre aux enfants devrait conduire à des habitudes sociales plus variées et moins contraignantes. $44 On pourrait même envisager que le culte de la non-procréation, associée à la culture du plaisir, rassemble des expériences qui tendent vers le bonheur. De même que Dieu, l'argent et les institutions nous ont masqué un bonheur qui existe probablement sans qu'on le voie encore, l'amour traditionnel est une grave erreur. |
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Tant qu'on rejette sur d'autres sa propre valeur, on ne se valorise pas; pire : si l'on attend quoique ce soit des autres, on en devient l'esclave.
$52 Il ne reste plus, pour atteindre la sagesse, qu'accepter sa propre mort et favoriser celle de l'humanité pour participer pleinement à la vie. $53
Si l'on a besoin de la culture des autres pour s'éveiller, il suffit d'inverser de ce que la société nous a appris!
$54 L'évolution des hommes a atteint un niveau où l'évidence de sa propre mort et de celle de l'humanité impose de ne plus se tromper de sens. $55 Puisque les cultes soumis à la vie éternelle conduisent à la souffrance immédiate pour un paradis illusoire, on peut imaginer une méditation inverse et participer à la volontaire extinction de l'humanité pour affronter le quotidien en harmonie avec notre extinction inéluctable : souhaiter une utopie qui va se réaliser naturellement est moins décevant qu'un rêve inexistant. Offrir l'inexistence c'est atteindre l'harmonie de notre conscience intime et extérieure. |
MAKE LOVE, NOT VICTIMS ! |
Table of contents |
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$011 This essay attempts to find a reason to be despite our society who, century after century, amplifies despair. $012
Those who feel the evil of the absurd are taken by a pain so deep that the idea of imposing on others seems the work of sadistic monster who knowingly perpetuate evil in procreating.
$013 Will remove itself seems a solution. Unfortunately, apart from the fact that the acting out is extremely brave, the idea is extremely coward. Although it is the most evident stroke of genius, it is the least advisable advice. $014 We can’t rely on dangerous values such as God or the money does not solve the illusions that the cases close to the detriment of society, either love or drugs, whose pleasures fugitives have dramatic consequences for individuals. $015
Education have all converged on a bid pernicious, but the Internet allows for instant short-circuit the dominant thoughts and seek solutions that no previous civilization has been imagined to offer everyone the opportunity to be his own master.
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$001 The distressing obsession with which contemporary citizens are forced to protect in thousands of years for survivors in addition to the inconsistency of their thought, so that one wonders if it is reasonable to reproduce them. $022
It could foster an eternal society as we needed the illusion of paradise to withstand the daily, but we have reached a limit where you have no choice.
$023 Just as an aggressive treatment destroy the end of life of its victims, we can suppose that the relentless growth led to the destruction of mankind. Disasters are mathematically more serious than we will be more numerous. Unlikely even today, the apocalyptic event promoters proves irresponsible procreation. $024 If it is certain that the world is finite and that man there is a rapid transition, it should be equally certain that holding his end would be his best utopia. $025
Even if we should not rush at the risk of multiplying the inverse of the bad surprises which would lead to overcrowding, the voluntary extinction of mankind by planning its reduction is the only policy that can soften its natural disappearance.
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$11 Exceeding our bestial nature is instilled in us for millennia, long before the gods have been invented and when this harmful illusion disappear, we will want more than ever participate in the destiny of humans beyond our own lives. $12 God, the most humiliating creation of the perverts against the weak has nurtured religion professionals using our legitimate fear of death. Disasters in the history caused by the manipulators of crowds should be enough for us to forge our personal worship: we still have the right to invent gods, but more than submit to them ! $13 Because it is registered in our genes to participate in a responsible way in the fate of our descendants, our own death can be consoled by knowing that we did not leave the destructive tracks of the immense stupidity of our ancestors. If each noticed that he is unique but temporary, creative of his own fate, maybe he could carry the pride of his noble disappearance throughout his life and justify his reason for being. $14 To the point where collective ceremonies have become global, the individual has lost intimate contact with the Universe to ridicule at the size of a screen. Everyone must to invent his communion with the stars and, in the midst of this vastness, think he is the center, small though it may be, and that no other god may take his place. $15 Just opposite the direction of the masses following herds democrats will change our society better off if each person knows only one, with the religions of God as the worst example of the evolution of past centuries. |
$21
Money is a barbaric god : technology dominates men who can neither do without nor control the financial apparatus. The vicious circle has become an even more infernal spiral that many thinkers are salaried.
$22
Since lack of money hurts in advanced civilizations, but not lacking in traditional tribes, everyone should know it does not bring happiness and disillusion those who cling to as if it was the only wealth.
$23
A good way to alleviate its hardware problems is to ride this wave of isolating each emphasizing its independence which is easy without children.
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A good way to alleviate its hardware problems is to ride this wave of isolating each emphasizing its independence which is easy without children.
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$31 Together, the men can only lead to the explosion of stupidity always giving more power to the most vulgar. The height is caused by the naive who believe in justice to protect themselves from others, adding layers of individual defenses in the list of offenses against the public interest. $32 Repression and unhappiness is his only outcome, fighting against the authorities is all that remains to be our pride. Just as our ancestors were deluded with paradise to support their daily lives, we must promote an utopia to support violence and a power not against natural elements such as our fellow animals, but against our post-industrial humanity that is become irreparably destructive. $33
The first awakening must be a rebellion against parents who were committed to ensuring the future beyond their sexual exploits.
$34 Victims aware of procreation as the worst manager of the absurd are the best forces of opposition of the power single leads us more and more into chaos $35
The dynamics of this justified rebellion may lead to an utopia far more intellectually satisfying for your mind than the eternal life of our bogeymen and a reverence for the voluntary extinction of humanity, each of which would be a prophet and servant in both respect for the Earth.
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$41 We can caricature human sex as the main body of thought in males and reproductive in females, but human sexuality is not as simple as other species. $42 Arguably, if there is no procreation, love rises above a beastly act and assume that our human superiority is precisely not to procreate while cultivating pleasure. $43
Knowing that our life is unique, it is too precious to waste the best of our instincts, causing victims to our wanderings before we thought. Forgotten for centuries and centuries of thought to elevate our spirit and fall into the trap of vulgar sex inattentive no longer excusable.
$44 Apprenticeship of sexual pleasure with as much energy as ordinary parents loose to their children should lead to more varied social habits and less binding. $44 One could even consider that the worship of non-reproductive, coupled with growing pleasure, brings together experiences that tend to happiness. As God, money and the institutions we have hidden a happiness that is probably without being seen again, the traditional love is a grave mistake. |
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$51
As long as we blame others his own worth, we do not value, or worse: if one expects anything from others, it becomes the slave.
$53 It remains, to attain wisdom, accepting his own death and promote that of humanity to participate fully in life. $54 The evolution of the men reached a level where the evidence of its own death and that of the humanity imposes not to make a mistake any more about the way of future. $55 Since cults subject to eternal life leads immediately to suffering for an illusive paradise, we can imagine a meditation opposite: to participate in the voluntary extinction of mankind and give an inner strength to face in harmony the daily with inescapable extinction, in an utopia wich will come naturally. |